GR 20 Jour 2: Haut Asco / Castel di Vergio
Publié le 22 Août 2010
Retour au Jour 1 - Calenzana / Haut Asco
Haut Asco, le 22 juin 2010,
Lever, étirement, petit dej, on croise les coureurs de la course, préparation des bonhommes… et c’est parti !
Etape annoncée : Haut Asco – Castel di Vergio
- logiciel memory map : 21,2 km / 2102 m D+ / 2123 m D-
- logiciel georando : 21,2 km
- Topoguide : 1879 m D+ / 1476 m D-
On part bien, c’est cool d’avancer à 4. La première partie dans les « bois » permet de s’échauffer.
On quitte les vestes.
On avance, ça devient plus minéral.
On renfile les vestes.
Dernier raidard pour arriver à Bocca Tumasginesca.
On est tout heureux d’arriver là, on est un peu euphorique, notre GR20 se passe bien, quel plaisir d’être léger, on a la patate, tout va bien !
On attaque la descente dans le cirque, on est toujours aussi bien, on rigole bien…
Du coup malheureusement un gars ressent que je mets la pression sur le gars devant moi… Il s’énerve un peu...
Je suis vraiment désolé s j’ai pu donner cette impression.
Mais faut quand même pas s’énerver comme ça. Et nous aussi on s’énerve un peu… Dommage !
Ce n’est pas grave on enchaine, la remontée à Bocca Minuta se passe tranquillement avec une partie en dalle avec chaine bien ludique.
Bocca Minuta, 2H18 que l’on est partit et tout roule.
On enchaine dans la descente, Eric nous met un petit coup de pression dans le raide !
On file tranquille, croise des groupes qui montent et on arrive au refuge Tighiettu. On ne s’arrête pas car on compte plutôt s’arrêter aux bergeries de Ballones, 250 m de D- plus bas.
Arrêt casse-croûte, on commande 3 soupes (+ une omelette pour Julien) et des sandwichs.
Accueil toujours aussi spécial, voire carrèment déplaisant (on s’est mis à l’abri à l’intérieur histoire de nous réchauffer, voire sécher un peu mais le gérant préfère ouvrir les 2 portes du refuge (on se retrouve dans le courant d’air), et nous fais une remarque si Julien cherche à refermer !)
50 min plus tard, on repart enfin.
On descend encore un peu, puis vallonne avant d’attaquer la montée sur Bocca di Foggiale.
Au bas de la montée, je me sens bien alors j’allume un peu, mais à la faveur d’un plantage, Alex me rejoins et j’essai de tenir derrière lui. Bref on se régale.
On prend quand même le temps juste en dessous du Col de discuter 5 min avec un couple bien sympa… le monsieur envie nos sacs mais craindrait nos baskets !
Dernier tronçon sur un névé et le col est à nous.
J’en profite pour manger mon sandwich pendant que Ju et Eric arrivent.
Puis, on décide de passer au refuge de Ciutullu di i Mori. Un petit bout de montée et nous y voilà.
Pas mal de monde. Mais j’ai besoin de m’y arrêter pour récupérer un peu de sucré à boire.
Encore une rencontre surprenante : un randonneur me double alors que je fais la queue pour commander 2 canettes. Je lui en fais quand même la remarque, il me répond que je ne suis pas pressé je viens d’arriver !?!?!
Bref y a vraiment dès fois on peut pas lutter !!!
Ce petit arrêt boisson me fait du bien avant la descente qui nous attend.
Et puis ça me faisait plaisir de m’arrêter au refuge, j’en garde un bon souvenir lors de la rando avec mes parents : on était monté au Capu Tafunatu (même si que dans ma mémoire j’avais trouvé des passages vraiment aérien !!!).
Allez c’est reparti, on enquille la descente, et là c’est Julien qui nous allume au départ.
Puis le long du Golo, Alex et moi repassons devant…
Jusqu’à une traversée de rivière… c’est magnifique, on se retourne pour prendre une photo. C’est vraiment magnifique !
Bon d’accord fais encore un peu frais, mais y a un peu de soleil, non ?
Allez on se fout à poil et on fait trempette.
Julien arrive, immortalise la scène mais ne nous rejoint pas dans la flotte.
On se rhabille quand même sans trop trainer parce que ça pèle !
On commence à attendre Eric qui semble avoir du mal en descente.
Puis on décide de continuer la descente et de l’attendre aux prochaines bergeries.
On file tranquille, puis bifurcation vers les bergeries de Radule… j’ai failli me faire avoir… Alex et Ju me disent pourtant que la bifurcation est claire.
On arrive aux bergeries, on se pose pour attendre Eric.
On voit passer la tête de la course sur le GR20 passé. On encourage.
Mais personnellement, ça ne me fait pas envie : c’est vraiment cool de courir sans la pression du chrono en profitant simplement entre potes.
Pendant l’attente, je prends par contre aussi conscience d’une douleur qui se réveille au genou droit…
Eric met quand même un moment à nous rejoindre… Heureusement il arrive enfin…et il s’est planté à la bifurcation.
On traîne pas trop et on repart. Dernier run pour rejoindre Castel di Vergio.
Je remets un peu les gaz avec Alex, envie de rentrer, pis le genou me fait un peu mal.
½ H plus tard ça y est on est arrivé.
Etape réalisée: Haut Asco – Castel di Vergio
- 8H15
- GPS Julien: 25 km / 1715 m D+ / 1755 m D-
- Polar Philippe: 1990 m D+ / 1843 m D-
L’arrivée de la course se fait également à Castel di Vergio, les concurrents croisés aux bergeries nous proposent un verre de vin de rouge du ravito, sympa !
Puis Alex et moi décidons de récupérer la chambre, Julien arrive.
On monte.
Eric nous rejoins finalement dans la piaule. L’équipe est là au complet.
Jour 2 passé sans encombre.
Mais pour moi le genou couine vraiment ce soir, et Eric ses orteils sont bien entamés !
On s’en sort quand même super bien aujourd’hui car ¼ d’heure après l’arrivée d’Eric, une bonne grosse averse avec grêle s’en donne à cœur joie.
Wahouuuuu fallait pas trainer plus aujourd’hui.
On est quand même tous les 4 assez content de cette journée, un sacré morceau d’avalé…
On se rend compte que le GR 20 ça se mérite : sur ces 2 jours, c’est pas vraiment ce qu’on appelle du roulant (c’est le moins que l’on puisse dire) !
Julien est quand même un peu inquiet : le stress de la première journée, une deuxième journée dense quand même (25 bornes pour 8H15 => pas terrible la moyenne !), une variante par les crêtes demain qui le préoccupe un peu…
Ca fait du bien d’avoir un gars avec nous capable d’anticiper un peu… Eric, Alex et moi serions peut être un peu trop confiant !
Bon pour la variante, de toute façon on verra suivant la météo, le timing…
Pour l’instant, on profite au max du confort de la chambre : douche, serviette, lavage des fringues mais surtout séchage avec le sèche cheveux, étirement…
Le genou m’inquiète vraiment, tant et si bien que je ne bois même pas de Pietra, mais commande une bouteille d’eau gazeuse et un sachet de glaçon.
Puis l’heure du repas arrive, après avoir salué les cochons sauvages du patron de l’hôtel.
Super repas, un régal après cette bonne journée.
Et enfin direction le dodo.
Le diaporama des photos du jour: